Conséquence du coronavirus ? De la crise économique ? Les deux ? La consommation de viande devrait chuter de 3 % en 2020.
Selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la production totale de viande pour l’année 2020 devrait avoisiner les 333 millions de tonnes, soit 1,7 % de moins qu’en 2019. Une baisse pour la deuxième année consécutive, portant la baisse à 5 % depuis 2018.
Budget alimentation revu
La pandémie de Covid-19 a eu un effet massue, dans la mesure où elle a entraîné la fermeture des restaurants (où l’on consomme plus de produits carnés), des marchés, mais également des écoles, universités. Les ménages en ont moins acheté au supermarché ou chez le boucher, puisqu’ils étaient confinés.
Mais cette même pandémie a obligé les consommateurs à réduire leur budget alimentation, en sacrifiant la viande plutôt que les pâtes, riz et autres denrées non périssables.
Écologie et changements d’habitudes
De nombreux abattoirs, touchés par le coronavirus, aux États-Unis, au Brésil et en Allemagne, ont dû fermer leurs portes.
S’ajoutent à ça un aspect écologique et le changement des habitudes alimentaires (avec des tendances comme le végétarisme, le véganisme ou encore le flexitarisme). Avec la préoccupation environnementale grandissante, la production de viande de bœuf, la plus polluante, ne représente plus que 20 % en 2018 de la production totale de viande. Il y a 60 ans, le bœuf représentait 40 % de la production mondiale de viande.
August 13, 2020 at 03:36AM
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Le monde perd son goût pour la viande - L'Union
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Viande
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